Qu'est-ce que l'architecture minimaliste ?

Du second XIXe à nos jours, les mouvements artistiques et architecturaux semblent s’être succédé dans un processus inévitable de réductionnisme. Entre les années 1960 et 1970, tous les arts touchent au minimalisme après s’être débarrassés progressivement du superflu. Aujourd’hui, la démarche se poursuit avec des mécanismes sous-jacents toujours plus perfectionnés, comme avec les fenêtres du fabricant Vitrocsa, qui sont des joyaux de technologie minimalistes.

Les origines du mouvement minimaliste en architecture

Le mouvement minimaliste touche la peinture, la sculpture et l'architecture à un moment où ces disciplines ont atteint un trop-plein narratif, décoratif… Les artistes du XXe siècle ne sont pas les premiers à chercher un renouveau, mais ils ont peut-être pour la première fois révélé la forme pour ce qu’elle est.

Une réaction inévitable face au trop-plein narratif

Trop d'expressions de soi, trop d'éléments décoratifs, trop de formes inutiles… Les théoriciens de la Renaissance critiquent déjà en ces termes l’architecture gothique du Moyen Âge. Ses bâtisseurs jouissent, selon eux, d’un plaisir naïf dans cette profusion de détails qui ne leur permet pas d'apprécier la forme pour elle-même.

Pourtant, la production de la Renaissance est encore loin de remettre en cause les vieux préceptes. Elle se contente de faire du lourd et du massif, là où le Gothique propose de la légèreté et de la finesse. On peut en dire autant du Rococo ou de l’Art Nouveau, qui, dans des styles différents, habillent des formes partageant une base commune.

À quand le renouveau de la forme ?

Le vrai tournant s’opère avec l'abolition de l’art narratif en peinture. L'observateur n’est plus amené à lire une scène de la vie ou un épisode de l’histoire. L’artiste l'invite à observer les formes pour ce qu’elles sont. Cette dynamique sera reprise en architecture. Le parcours du Corbusier, artiste suisse vivant en France, illustre bien ce passage de la peinture à l'architecture. Peintre cubiste dans les années 1920, il propose en 1925 un modèle d'habitat inédit. En architecture, le minimalisme ne cherche pas à donner l'impression du confort et de la sécurité, il rationalise l’espace pour répondre aux besoins concrets de son temps.

Une nouvelle esthétique née de la fonctionnalité

Selon l’architecte de l’emblématique villa Savoye, ces besoins sont simples : la lumière, l’air, la liberté de mouvement et la vue. Autant dire que la paroi vitrée occupe une place prépondérante dans ses réalisations. Le prototype d'appartement proposé à l'Exposition des arts décoratifs et appliqués prévoit une fenêtre horizontale dans chaque pièce, et ce, sur toute la longueur du mur. Aucun recoin de l’espace intérieur ne doit connaître l'obscurité.

Voir plutôt qu’être vu

L’intérieur d'architecture minimaliste donne aux occupants des solutions simples et pratiques pour la qualité de vie au quotidien. Devant les baies vitrées, les fauteuils et les chaises sont relativement bas, offrant à l'observateur un point de vue exceptionnel sur l'extérieur. La chaise n’est pas dessinée pour mettre en valeur celui qui l’occupe avec quelques ornementations bien placées, elle est pensée pour s'inscrire naturellement dans l’espace de vie et en révéler toutes les fonctions possibles.

La technique au service d’une nouvelle esthétique

Si les imposantes colonnes sculptées disparaissent au profit des larges baies vitrées, c’est aussi grâce à la mise en œuvre du béton armé. Les structures internes des bâtisses modernes supportent les dalles horizontales. En architecture, le minimalisme met ces structures en lumière. Le béton et le métal de l’ossature sont repris partout dans la construction et sont les matériaux symboliques du mouvement moderne. L’architecture minimale contemporaine reprend ces codes et peut se permettre d’aller encore plus loin grâce aux avancées technologiques développées à la fin du XXe siècle.

Ces avancées sont par exemple celles proposées par Eric Joray, le fondateur de Vitrocsa en 1992, et père de la première fenêtre minimaliste fonctionnelle. Avant Vitrocsa, la fenêtre minimale n’était qu’une image, un trompe-l'œil. Les concepteurs lui donnaient la forme attendue, mais dans les faits l’ouvrage ne remplissait pas sa fonction et tombait, malgré lui, dans le paraître contre lequel il s’était initialement opposé.

La fenêtre minimale de la décennie 2020

Aujourd'hui, la fenêtre d'architecture minimale modifie la dynamique des façades et crée de nouveaux rythmes dans les espaces intérieurs.

Avec les systèmes coulissants Vitrocsa, il est possible d’avoir des baies vitrées à angle ouvrant. Dans une villa contemporaine, cette solution met l’accent sur la superposition des dalles horizontales. Les seuils invisibles mis au point par Vitrocsa viennent parfaire l'ouverture du bâtiment sur l'extérieur.

Les baies pivotantes Vitrocsa offrent aux architectes une ouverture surprenante dont les mécanismes sont entièrement dissimulés dans les sols. Les cadres des portes pivotantes donnent à chaque position une lecture différente de la façade.

Les systèmes guillotines ont été pensés pour la mise en œuvre créative de fenêtres minimalistes verticales, mais pas seulement. Cette solution a aussi inspiré une nouvelle forme de fenêtre horizontale, permettant une ouverture totale sur toute la largeur de la baie.

Retrouvez dans la galerie de photos les réalisations permises par les systèmes Vitrocsa.